L'information utilisée pour établir le diagnostic d'une situation environnementale est de plusieurs types :

Le problème de la précision de l'information est capitale et il s'applique autant à l'information elle-même qu'à la localisation de cette information. Il doit y avoir correspondance entre précision de l'information et précision de la localisation.

Précision des observations


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Qu'il s'agisse d'une information existante ou d'une information collectée sur le terrain, il est essentiel d'en connaître sa fiabilité et par conséquent sa représentativité par rapport à la réalité du terrain.

Par exemple, un inventaire de la végétation, qui peut être réalisé de plusieurs manières, ne permettra pas d'aboutir à des résultats parfaitement semblables. On peut conduire cette analyse par :

— des transects,
— des parcelles-témoin à la localisation aléatoire ou raisonnée
— une photo-interprétation avec vérité terrain.

Chacune de ces méthodes présente ses avantages et ses inconvénients en terme de temps (et de coût) comme en termes d'interprétation et d'exploitation des résultats.

Les deux premières sont beaucoup plus efficaces pour la caractérisation de la biodiversité et l'estimation de la biomasse mais sensiblement plus risquées lorsque ces observations sont extrapolées à l'ensemble d'un territoire. Dans ce cas, la fiabilité des résultats dépend essentiellement du nombre d'observations (transects ou parcelles témoins). La dernière méthode permet en revanche une cartographie fiable du couvert végétal (et donc une estimation des surfaces boisées ou déforestées) mais est en revanche souvent pauvre en termes de description botanique.

Méthodes d'observation et résultats


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Dans l'approche SIG, on distingue essentiellement :

les plans (cartes, photographies aériennes, images satellites),
— les données statistiques et/ou descriptives (fertilité, taille des arbres, espèces, précipitations, population, etc.) résultant d'enquêtes, de relevés de terrain ou d'analyses.

Comme pour les relevés de terrain, les enquêtes auprès des populations doivent être correctement localisées. Dans le cas des recensements de population, l'information statistique collectée auprès des ménages est en général agrégée au niveau géographique de la commune ou de toute autre unité administrative équivalente. Pour les réfugiés, plusieurs niveaux de localisation sont envisageables : au niveau de chaque camp ou site agricole, au niveau des blocs ou des villages, voire au niveau individuel (hutte ou parcelle).